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Financement

Revenus pour prêt immobilier : quelles sources retenir ?

Lorsqu’on cherche à obtenir un prêt immobilier, pensez à bien comprendre quelles sources de revenus les banques prennent en compte. Les salaires sont bien sûr en tête de liste, mais d’autres sources peuvent aussi jouer un rôle déterminant. Les revenus locatifs, par exemple, peuvent être un atout majeur pour renforcer votre dossier.

Les freelances et travailleurs indépendants doivent quant à eux démontrer une stabilité financière à travers plusieurs années de revenus réguliers. Les pensions alimentaires et les allocations peuvent aussi être considérées, mais leur inclusion dépend souvent des politiques de chaque établissement financier.

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Les revenus stables pris en compte pour un prêt immobilier

Les établissements financiers privilégient les sources de revenus régulières et stables. Les salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) bénéficient généralement d’une meilleure considération. Leur revenu est perçu comme plus fiable, ce qui facilite l’obtention d’un prêt. Les primes et les bonus peuvent être partiellement intégrés, mais les banques se montrent souvent prudentes sur ces éléments variables.

Revenus complémentaires

Au-delà des salaires, d’autres sources de revenus peuvent solidifier votre dossier :

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  • Revenus locatifs : Les loyers perçus d’un bien immobilier sont souvent pris en compte. Les banques appliquent souvent un abattement de 30 % pour couvrir les éventuels coûts de gestion et les périodes de vacance locative.
  • Pensions alimentaires : Si vous percevez une pension alimentaire, celle-ci peut être ajoutée à vos revenus, sous réserve de justificatifs.
  • Allocations familiales : Certaines banques acceptent de considérer ces aides, bien qu’elles soient souvent vues comme des compléments plutôt que des revenus principaux.

Revenus des indépendants et freelances

Pour les travailleurs indépendants, la situation est plus délicate. Les banques exigent souvent des bilans comptables sur plusieurs années pour évaluer la stabilité des revenus. Un historique de trois ans est généralement requis. Les freelances doivent montrer une certaine constance dans leurs revenus et, si possible, des contrats récurrents avec des clients réguliers.

Tableau récapitulatif

Source de revenu Prise en compte par les banques
Salaires (CDI) Fortement prise en compte
Revenus locatifs Avec abattement de 30 %
Pensions alimentaires Selon les justificatifs
Allocations familiales Prise en compte partielle
Revenus d’indépendants Historique de 3 ans requis

Les revenus locatifs : un atout pour votre dossier

Les revenus locatifs constituent un véritable levier pour renforcer votre dossier de prêt immobilier. Les banques les considèrent comme une source de revenus complémentaire, apportant une certaine sécurité financière. Toutefois, elles appliquent généralement un abattement de 30 % sur ces revenus pour prendre en compte les diverses charges et les périodes de vacance locative.

Justificatifs et gestion

Pour intégrer les revenus locatifs à votre dossier, préparez des justificatifs fiables. Les relevés de compte prouvant les loyers perçus, les baux locatifs signés, ainsi que les déclarations fiscales des années précédentes sont majeurs. Ces documents permettent aux établissements bancaires de vérifier la régularité des revenus générés.

Impact sur le taux d’endettement

L’intégration des revenus locatifs peut avoir un effet bénéfique sur votre taux d’endettement. Ce ratio, qui compare vos charges financières à vos revenus, est un indicateur clé pour les banques. En ajoutant les loyers perçus à vos revenus, vous pouvez améliorer ce ratio, rendant votre profil emprunteur plus attractif.

Anticipation des risques

Bien que les revenus locatifs soient un atout, les banques restent prudentes. Elles anticipent les risques liés à la gestion locative. Les éventuels impayés de loyer ou les travaux de rénovation peuvent impacter votre capacité à rembourser le prêt. Pour cette raison, certains établissements peuvent demander une assurance loyers impayés ou un fonds de réserve pour couvrir ces imprévus.

Les revenus locatifs peuvent significativement renforcer votre dossier de prêt immobilier, à condition de fournir des justificatifs solides et de démontrer une gestion rigoureuse de vos biens.

Les revenus variables et commissions : comment sont-ils évalués ?

Stabilité et régularité : des critères essentiels

Les revenus variables et commissions peuvent représenter un challenge pour les emprunteurs. Les banques cherchent avant tout la stabilité et la régularité de ces revenus. Pour évaluer ces sources de revenus, elles scrutent généralement les trois dernières années fiscales. En fournissant vos trois derniers avis d’imposition et vos bulletins de salaire, vous donnerez aux banques une vision claire de la constance de vos revenus variables.

Calcul des moyennes et pondération

Pour intégrer ces revenus à votre dossier, les établissements bancaires calculent souvent une moyenne pondérée. Par exemple, si vous avez perçu des commissions de manière fluctuante, la banque prendra en compte une moyenne des trois dernières années, en appliquant parfois un coefficient de pondération pour lisser les variations.

Justificatifs à fournir

  • Bulletins de salaire : Présentez vos bulletins de salaire des trois dernières années pour prouver la régularité de vos revenus variables.
  • Relevés de compte : Les relevés de compte permettent de vérifier les montants perçus et leur fréquence.
  • Avis d’imposition : Les trois derniers avis d’imposition sont essentiels pour confirmer la réalité de ces revenus.

Impact sur le taux d’endettement

En intégrant les revenus variables et commissions, les banques ajustent le taux d’endettement. Cela peut améliorer votre profil emprunteur, rendant votre dossier plus attractif. La prudence reste de mise. Les établissements financiers peuvent appliquer une décote sur ces revenus pour compenser leur incertitude, garantissant ainsi une évaluation fiable de votre capacité de remboursement.

Ces précautions permettent aux banques de s’assurer que vous maintiendrez une capacité de remboursement adéquate, même en cas de variations de vos revenus.

prêt immobilier

Les revenus non pris en compte pour un prêt immobilier

Les allocations et aides sociales

Les banques ne considèrent pas les allocations et aides sociales comme des revenus stables et pérennes. Par exemple, les allocations familiales, les aides au logement (APL) ou encore les bourses étudiantes ne sont pas retenues dans le calcul de vos revenus. Ces sources de financement sont souvent jugées trop incertaines ou temporaires pour garantir une solvabilité à long terme.

Les revenus exceptionnels et primes non contractuelles

Les primes exceptionnelles ou non contractuelles ne sont pas prises en compte. Les primes de fin d’année, les bonus exceptionnels ou encore les gratifications non récurrentes ne peuvent être considérés comme des revenus fiables. Les banques privilégient les revenus réguliers et contractuels.

Les revenus d’intérim et CDD

Les revenus issus de missions d’intérim ou de contrats à durée déterminée (CDD) sont généralement exclus. Les banques préfèrent les contrats à durée indéterminée (CDI) ou les situations professionnelles stables. Les revenus tirés de ces contrats temporaires sont jugés trop imprévisibles pour un engagement financier de longue durée.

Voici un récapitulatif des revenus non pris en compte :

  • Allocations et aides sociales : APL, allocations familiales, bourses étudiantes.
  • Primes exceptionnelles : Bonus de fin d’année, gratifications non récurrentes.
  • Revenus d’intérim et CDD : Missions temporaires, contrats à durée déterminée.

Ces exclusions permettent aux établissements de crédit de minimiser les risques et d’assurer que les emprunteurs disposent de revenus stables et réguliers pour honorer leurs échéances.

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